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The Honey Don't List - Christina Lauren

 

Titre : The Honey Don’t List

Auteur(s) : Christina Lauren

Éditions : Hugo Roman (New Romance)

 

Résumé

 

Carey Duncan travaille pour les experts en décoration d’intérieur et rénovation de maisons, Melissa et Rusty Tripp. Dévouée au couple depuis presque dix ans, cette fille de la campagne les a aidés - bien plus que quiconque ne pourrait le soupçonner - à bâtir leur empire. Avec le lancement d’une nouvelle émission et un livre en promotion, les Tripp sont sur le point de se transformer en superstars. Seul hic : le couple préféré de l’Amérique ne se supporte plus et menace d’imploser.

James McCann, diplômé du MIT et génie de l’ingénierie, a été engagé en tant qu’ingénieur structure, mais son poste, à des années-lumière de ce qu’il imaginait, se confond avec celui d’un assistant. Chargé avec Carey d’accompagner les Tripp pendant leur tournée littéraire, leur mission consiste à éviter que la situation ne dérape… irrémédiablement.

N’étant ni l’un ni l’autre en position de démissionner, James et Carey promettant de s’allier - le temps d’un road trip sur la côte Ouest - pour veiller, comme le Lair sur le feu, à ce que les secrets de leurs patrons n’éclatent pas au grand jour. Mais s’ils arrêtent de se prêter au jeu - et commencent à prendre leurs sentiments au sérieux -, il se pourrait bien qu’ils aient l’opportunité de construire une belle relation ensemble…

 

Ma Chronique

Note : 2,5/5

 

Je remercie Hugo New Romance pour l’envoi de ce roman.

 

Comme toujours, et parce que j’aime particulièrement ce duo d’autrices, je ne loupe jamais une occasion pour me jeter sur un roman de Christina Lauren. Il faut dire que je n’ai jamais été déçue par leur plume, chaque nouveau roman est une bouffée d’air frais et un délice à lire. Du moins, ça l’était jusqu’à maintenant… Malheureusement, une fois n’est pas coutume, je suis ressortie de ma lecture de The Honey don’t list déçue. Je ne pensais pas dire cela un jour d’un roman de Christina Lauren, et croyez-moi ça me fait mal de le dire, mais le fait est que je suis totalement passée à côté de cette histoire. Il n'est pas mauvais, et je suis certaine qu'il plaira à de nombreuses personnes, toutefois pour ma part je n'ai pas ressenti le petit truc habituel que je ressens pour leurs romans.

 

Tout d’abord, en lisant le résumé, je dois avouer que celui-ci ne m’avait pas plus emballée que ça. Certes, il avait tout de même piqué ma curiosité, mais il est vrai que comparé à d’autres romans du duo d’autrices, celui de The Honey don’t list ne m’a pas autant captivée. Toutefois, comme je le disais, lorsqu’il s’agit de Christina Lauren je fonce les yeux fermés. Du coup, en débutant cette lecture, j’étais loin de m’imaginer que ça allait être une déception. En réalité, The Honey don’t list ne ressemble à aucun autre roman de Christina Lauren que j’ai pu lire jusqu’à maintenant. Je n’ai pas retrouvé leur style et en toute honnêteté, je me suis demandé à plusieurs reprises ce qui était passé par la tête des autrices lors de l’écriture de ce roman. Elles qui ont pourtant l’habitude de nous offrir de superbes comédies romantiques, sexy et pétillantes, j'ai été déçue de constater que ce n’est pas tellement le cas ici.

Son autre main glisse dans mon dos, me rapproche de lui et c’est seulement à cet instant que je réalise à quel point j’ai été seule. Depuis combien de temps n’ai-je pas ressenti une émotion qui fasse table rase de toute autre pensée ?

Pour tout vous dire, je ne sais même pas si nous pouvons qualifier ce roman de comédie romantique. Il y a certes une romance entre Carey et James, mais celle-ci est carrément mise au second plan, d’où ma déception. En fait, l’histoire se concentre surtout sur les Tripp, un couple devenu très célèbre grâce à leur entreprise de décoration d’intérieur. Ces derniers s’apprêtent à lancer une nouvelle émission et à faire également la promotion de leur livre sur les relations mari et femme alors que leur propre couple traverse une crise. Carey et James se retrouvent donc à chaperonner Melissa et Rusty, et à devoir faire tampon afin d’éviter que ces deux-là s’étripent avant la fin de la tournée promotionnelle. Par conséquent, et ce, durant toute la durée du roman, les disputes incessantes et les incartades des Tripp prennent complètement le dessus sur la relation entre Carey et James qui se retrouvent malgré eux coincés dans cette histoire.

 

Vous aurez donc compris, pour moi les problèmes de couple de Melissa et Rusty prennent beaucoup trop de place dans le roman et éclipsent totalement la romance entre Carey et James. Alors oui, je sais que c’est fait exprès, et c’est justement le but de l’histoire puisque c’est grâce à ça que des deux personnages principaux se sont rapprochés, mais franchement à la longue, les problèmes de couple des Tripp sont très agaçants. Au bout d’un moment, ça n’a même plus d’intérêt et ça devient usant. C’est fort dommage car la relation entre Carey et James avait énormément de potentiel. J’avais même cru que l’on aurait droit à un petit « enemies-to-lovers ».

Jamais je ne me suis laissée aller avec quelqu’un. Je n’ai jamais dévoilé ce que je déteste ou ce que je tente de cacher chez moi. Être moi-même est reposant. Dernièrement, tout me paraissait trop difficile, mais être avec James ne l’est pas.

Étant friande de ce genre de schéma romantique, j’ai vite déchanté lorsque j’ai vu que ce n’était pas vraiment le cas, ou du moins ce n’était pas très développé. Du coup on passe tellement de temps sur les Tripp, qu’au final, on n’apprend pas vraiment à faire connaissance avec Carey et James. De même, on ne ressent aucune alchimie entre eux, il n’y a aucune étincelle. C’est très rapide, plat, peu développé et vu la longueur du roman (298 pages), c’était quelque chose que je redoutais. Après, c’est tout de même assez mignon entre eux dans l’ensemble, mais en soi, ce n’est pas très folichon. Même le rebondissement de la fin n’a pas réussi à me convaincre et pour tout vous dire, je n’ai pas compris la réaction de Carey envers James. Selon moi, c’était chercher la petite bête pour rien.

 

Ensuite, pour ce qui est de l’écriture et du rythme du récit, là encore je ne sais vraiment pas ce qu'il s’est passé. Certes, cela reste une lecture assez légère et certaines scènes sont cocasses, mais j’ai trouvé le récit beaucoup trop descriptif. On a parfois quatre pages d’affilée où il ne se passe absolument rien, sans aucun dialogue, et à la longue ça devient très long. À certains moments, je m’ennuyais sérieusement. Alors oui, les autrices ont bien essayé de dynamiser l'histoire en glissant dans le récit des extraits d’interrogatoire pour nous tenir en haleine et pour nous faire comprendre qu’il s’est passé quelque chose de grave durant la tournée promotionnelle. Je reconnais que ça a un petit peu marcher sur moi, je me suis demandé où voulaient nous amener les autrices. Toutefois, en découvrant l’issue de tout ça, eh bien je n’ai pas pu m’empêcher de me dire « Tout ça pour ça ?! ». Je me répète peut-être, mais comme je le disais plus haut c’est fort dommage que ce roman n’ait pas été mieux approfondi et développé.

Je comptais seulement l’embrasser rapidement, mais le plus fou quand on ne peut pas embrasser quelqu’un n’importe où et quand on en a envie, c’est qu’on ne s’y habitue jamais. Chaque baiser paraît volé.

Cela dit, j’ai quand bien aimé les messages que véhicule cette histoire. Christina Lauren mettent en évidence que chaque couple est différent, qu’une vie de couple en apparence tranquille et idyllique peut cacher tout autre chose et qu’il faut donc se méfier des apparences. De même, elles pointent les relations toxiques, qu'elles soient romantiques ou non, et leurs conséquences néfastes. J’ai également apprécié le fait que Christina Lauren aborde la dystonie, un trouble moteur, par le biais du personnage de Carey qui en est atteinte. J’ai trouvé cela original, d’autant plus que c’est un sujet que l’on ne voit pas souvent dans un roman.

 

Pour finir, concernant les personnages, j’ai le regret de dire que je n’ai pas vraiment accroché. Je n’ai pas aimé les personnages de Melissa et de Rusty. Melissa était beaucoup trop caractérielle, trop manipulatrice pour que je l’apprécie. Je n’ai pas non plus aimé sa façon de se comporter avec Carey. Rusty, quant à lui, est un véritable boulet. Trop mou, trop pleurnichard, trop… tout. Il est toujours en train de se plaindre que sa femme le délaisse, qu’elle ne fait plus attention à lui, bla-bla-bla… Bref, les Tripp sont absolument détestables. Pour ce qui est de Carey et James, je les ai bien aimé, mais sans plus. Étant donné que les Tripp étaient davantage au coeur du récit, cela leur laisse peu de chance pour nous convaincre et nous toucher. L’histoire de Carey était à la rigueur un peu plus développée que celle de James. J’ai bien aimé sa personnalité ainsi que son histoire, notamment au sujet de sa dystonie, cependant pour ce qui est de James, on n’append pas grand-chose sur lui au final. Du moins, pas assez pour s’attacher. Il est sympathique, mais sans plus.

 

En conclusion, vous l’aurez compris, The Honey don’t list est malheureusement une déception. Il y avait trop de choses qui manquaient dans ce roman, trop de choses qui n’étaient pas assez approfondies. La romance, élément pourtant essentiel du récit, est au final pratiquement inexistante et j’avoue ne pas avoir compris le choix de Christiana Lauren en mettant autant en avant les Tripp et en mettant la relation de Carey et James au second plan. Finalement, je trouve que ça a tout gâché. Cela dit, ça reste un ressenti strictement personnel et je vous invite à vous faire votre propre opinion sur ce roman ;) Quoi qu'il en soit, rassurez-vous, je suis toujours aussi fan de Christina Lauren et malgré cette déception, je ne manquerai pas de me jeter sur leur prochaine parution !

 

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