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L'été où j'ai dit oui - Lindsey Roth Culli

 

Titre : L’été où j’ai dit oui

Auteur(s) : Lindsay Roth Culli

Editions : Hugo Roman (New Way)

 

Résumé

 

Rachel Brooks a toujours été une jeune fille exemplaire. Après une dernière année de lycée où elle a encore fourni un travail acharné, la voilà prête pour intégrer à la rentrée prochaine l'université de ses rêves ! Mais avant cela, elle va enfin pouvoir célébrer... Quoi exactement ? Rachel réalise qu'elle a passé son adolescence à dire non. Aux soirées, aux aventures, aux coups de folies, et tout particulièrement aux garçons. Alors que, pour la première fois de sa vie, elle n'a plus rien à préserver jusqu'à la fin de l'été, lui vient une drôle d'idée. Et si elle disait oui à tout ce qu'on lui proposait ? Très vite, elle va se retrouver dans un tourbillon d'émotions jamais expérimentées, et enfin lâcher prise. Dire oui aux erreurs, aux amitiés un peu déglinguées, aux romances imprévues et surtout, à une nouvelle vision du monde et de la vie.

 

Ma Chronique

Note : 3,5/5

J’ai aimé, mais...

 

Je remercie les éditions Hugo New Way pour l’envoi de ce roman.

 

Avec sa jolie couverture et son résumé qui promettait une histoire rafraîchissante, L’été où j’ai dit oui donnait dès le départ un petit avant-goût de vacances. À l’image des romans de Kasie West, celui-ci est une lecture légère, sucrée et surtout, idéale pour la période estivale. En résumé, ce roman avait donc tout pour me plaire. Alors oui, il m’a plu, cependant quelques petits points négatifs sont malheureusement venus entacher ma lecture.

 

Ici, on fait la connaissance de Rachel, jeune lycéenne fraîchement diplômée. Rachel a toujours fait passer ses études en priorité, sa vie a en permanence été rythmée par les révisions et les bonnes notes. En dehors de ses études, elle ne s’est jamais intéressée à autre chose. Quand ses camarades de classe trouvaient un prétexte pour faire la fête, Rachel, elle, passait la soirée plongée dans ses bouquins ou à aider au restaurant de ses parents. Un style de vie qui l’a petit à petit empêchée de vivre pleinement sa vie d’adolescente. Mais lorsque Rachel tombe tout à fait par hasard sur un livre, « Une saison de oui ! », où il est question de dire oui à tout, elle décide de faire de même durant l’été. Après tout, que peut-il y avoir de mal à dire oui ? Elle qui a passé son temps à dire non, Rachel se dit qu’elle ne risque pas grand-chose…

 

En lisant le résumé, j’avais de suite été emballée par le concept, je trouvais l’idée de dire « oui » à tout assez sympa. C’était également une histoire qui mettait en avant les nouvelles expériences, le lâcher-prise, l’acceptation de soi… Bref, un très joli programme. Néanmoins, je vous avoue que j’ai un peu déchanté lorsque je me suis aperçue de la tournure que prenaient certains évènements de l’histoire. En même temps, vu le synopsis, j’aurais peut-être dû m’en douter… Comme vous le savez, j’ai beaucoup de mal avec les triangles amoureux. Parfois, lorsque c’est vraiment très mal amené, je les ai même en horreur. Du coup, quand j’ai vu que l’on allait encore une fois y avoir droit, ça un peu été la douche froide.

Maintenant on s’éparpille toutes dans un million de directions et peu importe à quoi on ressemblait au lycée. Aujourd’hui on est juste devenues... qui on est vraiment.

Maintenant, à bien y réfléchir, ce n’est pas tellement le triangle amoureux qui m’a dérangée dans cette histoire, mais c’est surtout le sujet qu’il soulève, à savoir la tromperie. En effet, au lieu de se contenter que d’un seul garçon comme une personne normale, Rachel se retrouve à faire les yeux doux non pas à un garçon, mais à deux garçons; son ami d’enfance, Miles, et son crush de toujours, Clayton. Bon ok, sur le moment, Rachel ne s’est pas vraiment rendu compte de ce qu’elle faisait, elle s’est rapidement retrouvée noyée dans ses mensonges et si au départ cela ne devait être qu’une innocente expérience, son idée s’est finalement retournée contre elle. À force de dire oui, eh bien on finit par ne plus savoir dire non. Du coup, je n’ai pas aimé le fait qu’elle s’amuse avec les sentiments des deux garçons, c’est quelque chose que je n’arrive pas à accepter. Rachel a reconnu ses erreurs, elle savait que ce qu’elle faisait n’était pas bien, malheureusement le mal était déjà fait pour moi.

 

C’est dommage car l’histoire avait très bien débuté, c’était au début super-agréable à lire, mais dès que la naïveté et la stupidité de Rachel sont entrées en jeu, ça m’a gâché mon plaisir. Tout n’était pas mauvais bien sûr, il y aussi de très bonnes choses, comme par exemple le personnage de Miles que j’ai adoré découvrir ou bien encore sa relation avec Rachel qui malgré le côté tromperie m’a tout de même bien plu. J’ai également beaucoup aimé la plume de Lindsey Roth Culli; comme je le disais en début de chronique, son style fait un peu penser à celui de Kasie West.

 

Ensuite, pour parler de l’intrigue de manière générale, ne vous attendez pas à découvrir une histoire très développée. En effet, le livre est assez court (un peu plus de 200 pages) ce qui fait que certains aspects du récit se retrouvent plus délaissés que d'autres. Pour tout vous dire, j’aurais préféré un peu plus de développement, notamment au niveau du personnage de Miles ou bien encore au niveau des thèmes. Je suis un peu restée sur ma faim, quelques chapitres supplémentaires n’auraient pas été de trop pour vraiment donner plus de profondeur à l’histoire. Certes c’était sympa à lire, mais j’ai terminé le roman avec la sensation d’être resté en surface, alors qu’un bon nombre d’éléments auraient mérité d’être un peu plus mis en avant.

Si la théorie de Paula Prescott est exacte, si nous sommes le produit des choses auxquelles nous disons oui, j'étais, il y a quelques mois, le produit typique de la peur. Peur de la nouveauté, peur des gens que je ne connaissais pas, peur des expériences nouvelles, mais, surtout, peur de me faire du mal. Et même si les conseils de Paula n'étaient pas à cent pour cent fiables, je dois reconnaître qu'ils m'ont permis d'arriver ici, à la personne que je suis devenue. A celle que je deviens.

Pour finir, parlons de l’héroïne. Comme vous l’aurez peut-être deviné, j’ai eu beaucoup de mal à apprécier son personnage. J’avais pourtant bien accroché au départ avec Rachel. Je la trouvais intéressante, la tête sur les épaules, gentille… Une adolescente sympathique, quoi. Mais voilà, tout est parti en cacahuète lorsque mademoiselle a décidé de se la jouer « femme fatale ». Au final, elle s’est révélée être très immature, fade, d’une bêtise sans nom. J’ai compris sa démarche de tenter de nouvelles choses, de faire comme tous les jeunes de son âge, mais le fait qu’elle le fasse au détriment des sentiments de deux autres personnes, ce n’est tout simplement pas possible. Rachel a tellement pris les recommandations de son bouquin à coeur, qu’elle a oublié d’avoir un certain recul face à ce genre de livre. J’ai tout de même apprécié le fait qu’elle sache reconnaitre ses erreurs, Rachel a évolué tout au long de l’histoire pour finir par s’épanouir, seulement je regrette qu’elle ait décidé de prendre un mauvais chemin pour y parvenir.

 

En conclusion, loin d’être une totale déception, je ressors tout de même légèrement déçue de cette histoire. Je n’ai pas aimé les choix que l’héroïne a décidé de prendre et qui sont malheureusement venus ternir le côté romantique. En revanche, j’ai bien aimé les messages que véhicule l’auteure à travers ce récit. L’ambiance de ce roman est également très agréable, c’est frais, léger et ça se lit vraiment très facilement. Malgré les quelques points négatifs que j’ai pu relever, j’ai passé un bon moment de lecture. L’été où j’ai dit oui est une lecture idéale pour l’été !

 

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B
Oh c'est dommage effectivement ces tromperies et ces yeux doux à tous les garçons. Enfin, ça ne m'aurait pas dérangé mais j'imagine qu'ils en souffrent ? Dommage... il vaut mieux se pencher sur le film Yes Man pour un scénario moins malsain.
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