Titre : Crash Test, Tome 3
Saga : Campus Drivers
Auteur(s) : C. S. Quill
Éditions : Hugo Roman (New Romance)
Résumé
Lorsque Lewis se retrouve avec trois meilleurs amis en couple et une stagiaire à former pour la relève des Campus Drivers, son dernier semestre à la fac prend une allure de cauchemar. Sans compter que la stagiaire en question n'a rien de l'élève parfaite ! En débarquant dans une nouvelle université, Amy a promis à sa soeur de se tenir aussi loin que possible des ennuis. Alors, quand Lewis Conley lui propose une période d'essai en tant que chauffeur, c'est l'occasion rêvée de se ranger... Et de passer du temps avec celui pour qui elle craque malgré elle. Mécanicienne hors pair, elle va devoir apprendre à ses dépends que la mécanique du coeur est encore plus complexe qu'il n'y paraît. Quant à Lewis, la course sauvage dans laquelle Amy va l'entraîner risque de le faire dévier de sa trajectoire toute tracée.
Ma Chronique
Note : 4/5
J’ai aimé
Après avoir eu un coup de coeur pour le premier tome puis avoir été un tout petit peu déçue pour le second, je dois dire non sans mal que ce troisième et dernier tome m’a également un peu déçue. J’ai tout de même adoré l’histoire et les personnages, mais il faut être réaliste, Lane et Lois sont indétrônables. En plus, c’est toujours difficile de finir une saga, on a en permanence la sensation de quitter des amis et j’aurais vraiment aimé quitter le monde des Campus Drivers avec un nouveau coup de coeur. Toutefois, cela ne change pas le fait que ce troisième opus est très bon et que j’ai passé un super bon moment.
Tout comme les précédents tomes, C. S. Quill nous entraîne une fois de plus dans une histoire captivante, touchante et complètement givrée. Qui aurait cru qu’Amy serait encore plus cinglée que Lois et Carrie ? Avec Lois, on était déjà sur du haut niveau. Ensuite, Carrie nous a montré qu’elle pouvait se montrer bien plus folle et ses joutes avec Don étaient à mourir de rire. Honnêtement, je ne pensais pas qu’Amy pourrait mieux faire… Eh bien, finalement, si. Durant ma lecture, je me suis souvent demandé : « Mais d’où sort cette nana ?! ». Quelquefois, j’étais tellement écroulée de rire que j’ai dû faire des pauses ! Ajoutez les âneries de Lewis pardessus et vous obtiendrez le combo gagnant ! Déjà que le duo Don/Carrie était très drôle, mais le duo Lewis/Amy vaut aussi son pesant d’or !
J'ai atterri dans un monde parallèle et, même si je suis encore sur mes gardes, j'en profite. Il a déjà dépassé toutes mes barrières.
Quand on fait la connaissance d’Amy, on découvre une dure à cuire, un peu brut de décoffrage. Elle ne se laisse pas faire, dit ce qu’elle pense et le charme de Lewis ne semble pas l’atteindre. Du moins, c’est ce qu’elle essaye de nous faire croire. Ce que j’ai adoré avec son personnage, c’est que même si en apparence Amy semble endurcie, elle cache une bonne part de sensibilité. Elle ne s’attache pas facilement aux gens et a du mal à se faire des amis, pourtant, le charme de Lewis va bien finir par opérer puisque qu’Amy va s'ouvrir davantage à son contact. En plus de sa personnalité et de son sarcasme, j’ai beaucoup aimé le fait que la jeune femme soit mécanicienne et amoureuse de course automobile. C’était super sympa de la découvrir là où on ne l’attendait pas.
Pour ce qui de Lewis, je n’ai eu aucun mal à m’attacher à son personnage. On ne peut qu’aimer sa jovialité et son petit côté indéchiffrable qui le rend si mystérieux. Après, il ne faut pas se fier seulement à son attitude frivole. Lewis est une personne qui peut aussi se montrer très mature quand il le souhaite. Comme certaines personnes ont déjà pu le constater, Lewis est un parfait équilibre entre le personnage de Lane et celui de Don. C’est peut-être pour ça que j’ai eu plus de facilité à apprécier son personnage, alors que je n’avais pas été entièrement convaincue par Don. Étant donné qu’il y a un peu de Lane en lui, je n’avais pas d’autre choix que de succomber à l’humour et au charme naturel de Lewis.
Chaque fois que ma bouche revient sur la sienne, c'est comme si je reprenais mon souffle.
Pour finir, la romance. C’est certainement à cause de celle-ci que je n’ai pas eu de coup de coeur. Je n’ai rien contre le couple de Lewis et Amy, leur duo fonctionne bien et ils se complètent à la perfection. Ils sont aussi déjantés l’un que l’autre, ce qui nous offre des passages très amusants. Maintenant, bien que la tension sexuelle et l’alchimie soient présentes tout au long du récit, ça manquait vraiment de romantisme, en tout cas pour ma part. J’avais déjà trouvé qu’il en manquait un peu dans le second tome, mais là, je ne suis pas parvenue à en trouver. Je sais que ça ne colle pas tellement à la personnalité des deux personnages principaux, seulement, j’aurais beaucoup aimé découvrir une autre facette de Lewis. J’attendais impatiemment leur déclaration d’amour et le petit « je t’aime », mais j’ai été frustrée de voir que la solennité du moment était un peu passée à la trappe. Hormis ça, la romance est quand même très chouette.
Y'a rien de temporaire chez toi. Alors, oui, j'ai besoin de te voir quand je suis sur le point d'exploser, j'ai besoin d'être en toi quand j'ai l'impression de perdre le contrôle. Tu me redonnes du souffle quand j'étouffe et tu me fais rire quand je suis énervé.
En conclusion, bien que légèrement en dessous des deux précédents tomes, ce dernier opus est super. J’ai passé un super moment et je ne regrette absolument pas d’avoir découvert cette saga. De même, c’est grâce à elle que j’ai eu le plaisir de découvrir la plume de C. S. Quill et il est certain que je surveillerai de près la sortie de ses prochains romans. J’ai adoré le piquant de son humour ainsi que l’esprit de camaraderie qu’elle a su insuffler tout au long de l’histoire par le biais de la joyeuse troupe des Campus Drivers.
Ceci dit, on nous avait promis quatre Campus Drivers et on n’en a eu seulement que trois. C. S. Quill, si tu passes par là, j’attends toujours impatiemment un tome sur le gentil et charismatique Adam :) Je suis prête à vendre tout ce que je possède pour avoir la chance de découvrir son histoire ^^ Plus sérieusement, je vous conseille à 100% cette série qui saura certainement vous redonner la pêche ! C’est avec un pincement au coeur que je conclus cette chronique, mais, pour reprendre les mots de C. S. Quill, les Campus Drivers n’ont pas fini de rouler.