Titre : Les dessous de la Chambre Noire
Auteur(s): Margherita Gabbiani
Éditions : Hugo Poche (New Romance)
Résumé
Depuis les événements qui ont ébranlé la Galerie six mois auparavant, Anton perd pied et tente d’oublier ses vieux démons en se noyant dans l’alcool et le sexe. La situation empire lorsqu’un mystérieux corbeau lui envoie des lettres de menace. Pour assurer sa sécurité, il accepte un compromis qui ne l’enchante guère : laisser Helena, la garde du corps et protégée de son père, emménager avec lui. Mais la jeune femme cache ses propres secrets, et si Anton accepte son aide pour découvrir les dessous de l’affaire, il ne compte pas lui faciliter la tâche. Il la provoque, elle lui résiste… Jusqu’au jour où Helena décide de se prêter au jeu. À mesure que le danger se rapproche, leur attirance se renforce. Au milieu des ténèbres qui engloutissent Anton, et si c’était elle, la lumière de sa rédemption ?
Ma Chronique
Note : 2,5/5
Je remercie Hugo New Romance pour l’envoi de ce roman.
À l’annonce d’un spin-off du roman Nymphéa et la Chambre Rouge, je dois avouer que j’étais plus qu’heureuse. Il faut dire que j’avais beaucoup aimé l’histoire que nous proposait ici Margherita Gabbiani. C’était hyper original et pour le moins très… osé.
L’ambiance y était très particulière, sensuelle, sexy et très pimentée, et l’intrigue, alliant romance et suspense, m’avait vraiment tenu en haleine. Alors lorsque j’ai débuté Les dessous de la Chambre Noire, je m’attendais à y retrouver la même ambiance et le même engouement.
Malheureusement, j’ai le regret de dire que ça a été un peu la douche froide pour moi. Pour être honnête, je suis ressortie assez déçue de ma lecture et j’ai bien failli l’abandonner à plusieurs reprises. Mais préférant me faire un avis complet sur ce roman, j’ai tout de même poursuivi ma lecture jusqu’à la fin, histoire de ne pas avoir de regret.
Cela dit je reconnais avoir bien mis plus d’un mois et avoir lu les 200 dernières pages en diagonale pour y parvenir. Attention toutefois, cela ne pas du tout dire que le roman est mauvais, loin de là. C’est tout simplement mon ressenti personnel et je vous invite bien évidemment à vous faire votre propre avis.
Globalement, je pense que ce qui m’a le plus cruellement manqué dans ce roman, c’est l’ambiance si particulière que j’avais découverte avec Nymphéa et la Chambre Rouge. Pour remettre les choses dans leur contexte, en découvrant Nymphéa et la Chambre Rouge on découvrait également « La Galerie ». Un club très sélect où les membres peuvent s’adonner à n’importe quels de leurs fantasmes et désirs. Le club fonctionne sur le principe de « Chambre » et chacune d’elles possède une couleur et correspond à un fantasme. La Chambre jaune pour le voyeurisme; la Chambre verte pour les pratiques homosexuelles, la Chambre orange pour l’échangisme, etc.
Pour lui, le verbe "aimer" ne se conjugue qu'au pluriel, alors que pour moi, il est mon seul et unique singulier.
J’avais donc adoré cette originalité et l’ambiance que cela apportait au roman. Du coup, en débutant Les dessous de la Chambre Noire, eh bien je m’attendais à y retrouver un peu la même chose. Néanmoins, plus j’avançais dans ma lecture et plus j’étais déçue de voir que l’ambiance n’y était pas la même. Dans ce spin-off, l’intrigue se concentre beaucoup moins sur La Galerie, voire quasiment pas, et les Chambres sont mises un peu de côté.
En fait, ce qui ressort principalement dans le récit, c’est la partie suspense et ça tourne encore une fois autour de la mafia russe. On est donc dans la continuité de Nymphéa et la Chambre Rouge concernant cette partie, mais s’il y avait dans ce dernier un bel équilibre entre romance et suspense, là, dans Les dessous de la Chambre Noire, je trouve que le côté mafia prend trop le dessus sur la romance. On en vient donc un peu à en oublier le côté sexy de l’histoire.
Alors certes, il y a tout de même des scènes qui nous plongent dans l’univers de La Galerie et ses diverses Chambres, notamment lors des quelques scènes spicy, mais j’en voulais plus en fait. À dire vrai, les seules fois où j’étais véritablement et entièrement plongé dans l’histoire, c’était justement durant ces scènes.
Je ne dis pas que le reste de l’histoire n’était pas intéressant, mais je trouve que c’était finalement les scènes spicy et l’alchimie entre les personnages qui me tenaient en haleine. De plus, je trouve que l’enquête qui se déroule en parallèle à la romance est assez prévisible. Du moins, j’avais personnellement vu venir les choses assez facilement. C’est d’ailleurs peut-être pour ça que j’ai fini par décrocher… C’est peut-être dû au fait que certains faits de l’histoire étaient pour moi trop prévisibles.
En conclusion, vous l’aurez compris, je ressors assez déçue de Les dessous de la Chambre Noire et j’ai comme l’impression d’être totalement passé à côté. Je n’ai malheureusement pas retrouvé l’engouement que j’avais ressenti pour Nymphéa et la Chambre Rouge. J’aurais finalement préféré que l’intrigue se concentre davantage sur la romance que sur l’enquête autour de la mafia.
Malgré tout, je suis tout de même heureuse d’avoir retrouvé la plume de Margherita Gabbiani et que les frères Kabinsky aient pu avoir chacun leur happy end ! Encore une fois, je le répète, ceci n’est que mon ressenti personnel et je suis sûre que ce roman plaira à un bon nombre d’entre vous !